11 novembre 2010
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15:00

Ca y est, cette fois si nous y sommes pour de bon aux Sables. La Drac a donc donné son accord pour commencer les travaux sur le chalutier classé des Sables. L'argent n'est pas encore dans les caisse de l'asso mais on a pu démonter et prospecter des beaux bouts de bois chez un super scieur du coin. des grosses sections pour les pièces massives de la structure longitudinale et des grandes longueur comme on en trouve pas facilement dans les grands magasins pour le bordage de la coque. Le tout accompagné de petits verres de rosé, et d'un chou
ette resto routier sur le chemin du
retour, c'était chez les frères Berreteaux.
Et puis la tempête nous a ralenti dans notre élan, on a bien essayer de travailler mais rien à y faire, trop de flotte à couler le long des bois et même à l'abri du gros chalutier en ferraille le vent nous glaçait les os.
Tant pis, un devis à finir à l'abri, derriere l'ordi sera parfait pour tantôt.

Published by Chantier Marlo
1 septembre 2010
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21:45
Hé!! Oui il aura bien fallu un mois pour remettre ce bon vieux Jack en état, mais revenons un peu en arrière.
Le voilier a passé un an sous le soleil des tropics et dans les eaux de la verte Casamance (sud du Sénégal), ce qui lui aura vallu quelques misères. Ces eaux chaudes sont truffées de coquillages particulièrement voraces qui se sont attaqués aux oeuvres-vives du sloop, au point d'en traverser, pour les plus féroces, les 25 mmm d'épaisseur de la coque. Sur la centaine de trous observés lors de l' abattage en carène sur la plage (un spectacle inquiétant), une dixaine avaient traversé et avaient été bouchés avec les moyens du bord par l'un des jeunes habitants du villages ou Jack attendait patiemment son équipage. Quelle n'avait pas été ma surprise lorsque le sauveur du bateau retirait devant mes yeux les morceaux de sac plastique qu'il avait enfoncés en force dans chacun des trous. Quelques semaines de plus et l'on aurait plus vu que le mat dépassé de l'eau du bolon, d'apparence si paisible.
Bref il aura fallu soigné la coque par de nombreux pansements de cuivre cloués, sortir de la casamance et de sa
fameuse passe remplie de déferlantes, ramener Jack à Dakar, lui construire un berre pour enfin le rapatrier à Nantes.
Une aventure hallucinante nous attendait dans la capitale Sénégalaise.

De nouveau en chantier.
Nous avons bouché les trous convenablement, changé les bordés les plus endommagés ainsi qu'une partie de l'étambot ou les coquillages s'étaient nourrit suffisemment dans l'épaisseur du chêne pour atteindre la taille de mon petit doigt.Toutes les coutures de bordés ont été revisitées et remastiquées tellement la coque avait débarré. Enfin les peintures et les vernis qui avaient souffert sous le soleil de l'Afrique sont desormais tout neufs.
Jack ressort encore une fois de loin. Après une quinzaine d'années à pourrir dans un champs de Granville, une restauration de deux ans sur les quai de la Loire à Nantes, il aura manqué de coulé dévoré au Sénégal.
Mais les charpentiers sont là pour réserver de longues carrières à ces sacrés coques de bois.
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